Le réchauffement climatique est notamment causé par d’importantes émissions de gaz à effet de serre ; le plus souvent causées par l’activité humaine. Les français sont majoritairement pour des actions de préservation de l’environnement et souhaitent agir contre le réchauffement climatique dont on peut mesurer déjà les effets dévastateurs dans certains pays du monde.
Le recyclage des mégots de cigarette, aussi curieux que cela peut paraitre, peut être une action importante à mettre en œuvre dans ce sens. Explications.
Les mégots jouent-ils un rôle dans la pollution de l’environnement et le changement climatique ?
Tout petit, le mégot de cigarette ? Il est vrai que quand on le voit, on peut douter de sa dangerosité. Pourtant, avant de se retrouver dans cet état, il était une cigarette entière qui ; on le sait parfaitement depuis des décennies ; a une incidence notable sur l’état de santé des fumeurs et le développement de certaines pathologies et maladies dont le cancer.
Les restes de cigarettes ; soient les mégots ; ne deviennent pas pour autant inoffensifs quand ils quittent les mains du fumeur. Un seul mégot peut mettre près de 14 ans pour se dégrader. Cela veut dire que pendant 14 ans, sous l’effet de la pluie et des intempéries, quand il est jeté par terre, il va contaminer les sols et les océans.
S’il est incinéré ; ce qui est le cas quand on vide les cendriers classiques pour les mettre à la poubelle ; il produit une quantité considérable de gaz à effet de serre, notamment parce que des milliards de mégots sont jetés chaque année, seulement en France…
Lutte contre le changement climatique : pourquoi miser sur le recyclage des restes de cigarettes ?
Selon certaines études qui sont réalisées, le fait de les recycler pourrait déjà réduire de 88% les émissions de gaz à effet de serre qui leur sont imputables, lors d’une incinération.
Mais peut-on recycler des mégots ? Oui et ce n’est pas un projet utopique, mais bien une réalité qui existe depuis plusieurs années et est menée par différentes entreprises de collecte et de recyclage, partout en France et dans le monde.
L’idée étant que tout, dans le mégot, peut être recyclé ou faire l’objet d’une revalorisation avec parfois le soutien bienvenu de laboratoires spécialisés.
Comment font-elles ? Tout d’abord, ce changement d’habitudes doit émaner des fumeurs mais aussi des collectivités, des entreprises, des structures privées et publiques qui peuvent s’équiper de cendriers de collecte, voire d’abris pour fumeurs. Les cendriers dans lesquels on ne met que des mégots sont vidés une fois leur sac plein et emportés dans le centre de tri.
Vient la délicate opération qui consiste en le fait de trier et de séparer les différents éléments qui les composent, de les nettoyer pour ensuite passer à la partie recyclage.
Pas la peine sans doute de préciser ce qui peut être fait du papier qui se trouve près du filtre. Les fibres de tabac restantes servent à enrichir la terre par le biais au préalable d’une séance dans un compost.
Mais c’est surtout l’acétate de cellulose qui présente un vrai intérêt et peut se révéler vertueux : les français (particuliers ou entreprises) doivent et veulent faire des économies d’énergie. Pour cela, une solution, rendre leur habitation ou leur structure moins énergivore par le biais, déjà, d’une bonne isolation.
Ils peuvent compter sur l’acétate de cellulose dont on a découvert les propriétés isolantes.
Il n’en fallait pas plus pour intéresser également la filière textile qui s’en sert pour élaborer des manteaux chauds.