L’utilisation d’engins de chantier et d’engins de levage fait partie du cœur de métier de beaucoup d’entreprises du bâtiment. La fréquence d’utilisation doit interroger sur la vérification régulière qui doit en être faite et ce, pour garantir la sécurité de ses équipes. De quelle périodicité parlons-nous et à qui faire appel en ce sens ?
Engins de chantiers et de levage : quand faut-il les vérifier ?
La vérification de tels engins relève de l’obligation légale (Code du Travail, articles R4323-22 et suivants), mais certainement qu’un responsable aura de lui-même à cœur de protéger ses salariés ; qui contribuent au bon fonctionnement de son entreprise. Soumis à de lourdes charges, à des terrains chaotiques, à des manipulations répétées, les engins de chantier et de levage ; s’ils constituent une véritable chance sur un chantier pour accélérer les travaux et en rendre certains tout simplement réalisables, peuvent devenir dangereux si la moindre pièce qui les compose est défaillante, mal serrée et autre.
Le risque de dommages vis-à-vis des matériaux est ce qui pourrait arriver de mieux, sachant que le plus souvent, on peut comptabiliser des blessés, voire des décès. Pour que ce type de scénario catastrophe n’arrive jamais, il est obligatoire de procéder à une vérification générale. La fréquence va dépendre du type de machines. Les appareils équipés de levage manuels à l’instar de palans seront à vérifier tous les trois mois. Ceux équipés d’une fonction de levage seront examinés tous les 6 mois et tous les douze mois ceux qui n’en sont pas pourvus. Machines de préhension, accessoires de levage doivent être examinés tous les ans.
Pourquoi l’entretien de machines de chantier est-il si important ?
Un contrôle visuel approfondi peut être suffisant pour décréter qu’un engin de chantier est sécuritaire ou pas. Mais généralement, un organisme de contrôle va demander à ce qu’il soit mis en marche pour voir comment il fonctionne. Cela ne doit pas être vu comme une contrainte, même si cela suppose la plupart du temps de mettre le chantier à l’arrêt. Mieux vaut le faire pour voir si une élingue câble en textile est abimée ou déformée. Il sera toujours préférable d’avoir sa plaque d’identification lors de ce contrôle pour qu’elle ne soit pas systématiquement mise au rebut pour éviter tout risque ; ce qui sera aussi le cas pour des élingues en acier.
Les organismes de contrôle se fient bien entendu à la périodicité telle qu’elle est indiquée dans le Code du Travail mais aussi à celle du fabricant. Ainsi, même si l’examen visuel laisse à penser que la machine peut encore fonctionner, il ne prendra pas le risque de le faire, sous peine de mettre potentiellement la vie d’autrui en danger. Dans ce cas, il procédera à un déclassement final au lieu de mettre ses observations dans un rapport. L’examen des engins de chantiers et des moyens de levage se fait en présentant différents documents justificatifs comme le carnet de maintenance où doivent être inscrits tous les détails de remplacement des pièces (type de pièces, date de changement etc…).
Obtenir un certificat de conformité est bien entendu ce qu’espèrent les chefs de chantier pour reprendre le travail. Cependant, il faut bien comprendre que ces documents peuvent être demandés par l’assurance (et la justice) en cas d’accident et que sans cette vérification et le certificat de conformité, la responsabilité du chef de chantier pourrait être engagée, y compris au niveau pénal. Il ne pourrait pas prétendre à une indemnisation pour ses machines si elles étaient détériorées et pourrait être condamné à verser des dommages et intérêts pour la ou les victimes si sa responsabilité était prouvée.






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