On parle de deuil quand il y a rupture de lien émotionnel entre une personne et un être aimé. Il s’agit d’un processus psychique par lequel le patient doit suivre pour se rétablir de la séparation occasionnée. En d’autres termes, le concept reflète la cicatrisation dans le cadre d’une blessure. Après le deuil, c’est le retour à la normale. Mais avant, une série d’étapes s’applique. Les voici !
Le choc à la tristesse
L’élément déclencheur du deuil est la séparation. À ce moment, le patient se retrouve en état de choc. Ses émotions sont bouleversées et il éprouve une sidération de courte durée. Par la suite, il va expérimenter ce que l’on appelle le « déni. C’est un sentiment de refus qu’on vit lorsqu’on ne veut pas croire que la perte soit vraiment une réalité. Après, cela provoque une colère démesurée envers soi-même. On aura tendance à s’acharner de temps en temps tout en évoquant des pensées purement négatives. Fatiguée, effondrée, cette première partie se termine par la tristesse. Pour tout savoir sur le deuil, la deuxième partie est la plus importante.
La résignation à la reconstruction
Bien que l’on vive un sentiment de désespoir, la tristesse peut durer longtemps. Mais une fois qu’on arrive à accepter le fait (la perte/la séparation), on commence à se résigner. C’est une forme d’abandon. On commence vraiment à accepter la rupture comme une réalité. Mais à cette période, on ne veut pas encore avancer. La tournure nous permet de faire le point. On ne se fait plus de mal, on ne s’acharne plus jusqu’à ce qu’on arrive à se reconstruire. À la sortie du deuil, on ressent un nouvel espoir. On se sent capable de tracer de nouveaux projets pour l’avenir.
